Sauvages de ma rue, amies de nos jardins
Les sauvages de ma rue, amies de nos jardins, assurent la biodiversité des villes. Pas question de les traiter, bien sûr ! Permaculture oblige, mais de les (re) découvrir et de savoir quelle place leur attribuer dans nos bacs sur l’espace public. http://www.sauvagesdemarue.fr
Sauvages de ma rue, incroyables comestibles
Dans les bacs du Rize, les sauvages se sont installées dans le carré des aromatiques.
Spontanément, sur l’esplanade, le pourpier et le chénopode
font bon ménage.
Le pourpier, ça se mange en salade.Le chénopode blanc aussi, cuit ou cru, depuis l’époque préhistorique, dit le guide des Sauvages.
Dans les bacs du Parc des Droits de l’Homme, pousse l’oxalis, un petit trèfle rose-brun qui rampe et occupe l’espace. Comment l’optimiser ? En le mangeant, bien sûr. C’est acidulé comme l’oseille, d’où son nom ; ça complète les salades .
Sauvages de ma rue, amies des jardins
Bourraches, mauves, fenouils communs, gentes plantes sauvages, nous sommes heureux de vous accueillir dans nos jardins pour vos couleurs et vos goûts.

Liserons des champs
Mais le liseron des champs, présent dans tous nos bacs, mieux vaut connaître ses qualités et ses défauts pour ne pas le laisser déborder.
Ses caractéristiques
Ses racines opiniâtres s’organisent en réseau souterrain, à 30 centimètres sous la surface du sol. Souples, elles peuvent se tortiller pour contourner les obstacles en sous-sol puis apparaître à des mètres de leur point de départ. Leur mérite est d’aérer le sol et de laisser l’eau s’infiltrer très loin.
Ses qualités
Il est mignon comme tout, d’un rose délicat, et il offre son nectar aux abeilles. Le miel de Villeurbanne lui doit beaucoup.
Sauvages de ma rue, savoir garder sa place
Mais attention !
Le liseron est un envahisseur. Il grimpe partout, décore à son idée les tuteurs, les framboisiers de la place Balland, les pieds de tomates qu’il transforme en pyramides. Il plie les branches, les prive d’eau, de lumière, de nutriments et les ferait disparaître si on ne veillait pas au grain.
Comment lutter contre le liseron ?
- Inutile de chercher à s’en débarrasser. Il est là depuis toujours, pour toujours.
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Ne pas tirer sur les tiges. Non seulement c’est inutile, mais c’est contre productif, ça le titille et le renforce. En plus, c’est dangereux pour la plante qui lui sert d’appui et qui se brise bien avant lui.
- Tout doucement, à mains nues, détricoter la tige en partant du haut. Descendre jusqu’à la racine.
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Armé de ciseaux de cuisine ou d’un sécateur, couper la tige au ras du sol, sans tirer.
- Chercher les autres tiges et recommencer l’opération. Alors vous pouvez vous occuper des plantes que vous venez de sauver.
- Dans les allées, on peut y aller au sarcloir.
Conclusion
Pour en savoir plus sur les herbes sauvages, acheter le Guide des plantes sauvages des villes de France.
Et participer au programme « Sauvages de ma rue »